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Le 12 octobre 2012 à Bordeaux, a été inaugurée l’exposition internationale «Lascaux». Cette exposition va permettre aux visiteurs d’avoir accès, aux copies plus vraies que nature des peintures rupestres de la grotte de Lascaux. En effet, la première étape de l’exposition itinérante a ouvert ses portes à Cap Sciences, à Bordeaux et ce, jusqu’au 6 janvier 2013 ensuite elle se déplacera à Chicago en mars 2013 et à Montréal en mars 2014. De nombreuses autres villes de par le monde sont en cours de négociation afin d’accueillir cette exposition. Cette exposition est non seulement interdisciplinaire mais aussi interactive, offrant ainsi à tous les visiteurs une expérience instructive et pleine d’émotion.
La grotte de Lascaux est un patrimoine préhistorique. Quatre adolescents ont découvert les peintures rupestres dans cette grotte, en 1940 par. Pendant plus de vingt ans, cette grotte fut étudiée par l’abbé Breuil et elle fut visitée par des milliers de visiteurs, ce qui a entrainé la dégradation des peintures de celle que l’on appelait la «chapelle Sixtine de la préhistoire ». En effet, une dégradation des peintures, sous forme de taches vertes et blanches sont apparues sur les surfaces peintes ce qui provoqua la fermeture définitive au public, en 1963, et son inscription en 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Mais les dégradations ne se sont pas arrêtées comme le prouve deux épisodes de pollution aux micro-organismes, survenus en 2001 et 2006. En 1983, pour permettre à tous de connaitre ces peintures, on peut visiter ce que l’on appelle Lascaux II. C’est en fait une copie, située à 200 mètres de l’original, qui permet au public d’admirer une partie des peintures des deux premières salles, telles que la «rotonde des taureaux». Cette exposition était assez incomplète et grâce aux technologies modernes, la dernière exposition permet de découvrir les parties méconnues de Lascaux. Chaque panneau orné dans cette exposition internationale a été tout d’abord modelé, ensuite moulé et décoré minutieusement, afin d’aboutir à une copie parfaite. Certains panneaux ont nécessité plus d’un an de travail.
Grâce à des dispositifs multimédias, l’utilisation de la 3D, ou par l’intermédiaire de reconstitutions de la vie quotidienne du temps de la préhistoire, où la «nef», restituée au millimètre près, fait renaitre la magie de Lascaux dans la nouvelle exposition, sur une superficie de 700 m², à travers 3 thèmes :
– Observation : Dans cette partie de l’exposition, c’est le départ de toute l’histoire, la découverte de la grotte. On y découvre de nombreuses reproductions ainsi qu’un film original en relief, permettant à tous, de découvrir entièrement Lascaux.
– Contemplation : Ici, on se trouve en immersion silencieuse, dans le noir, dans la reconstruction d’une nef (283 m²) autour des fac-similés d’une partie de la grotte jamais reproduite. Tout autour, on peut voir des vidéos qui permettent aux visiteurs de comprendre les différentes peintures.
– Réflexion : Dans la dernière partie de cette exposition, toutes les questions y sont abordées avec toutes sortes d’objets à manipuler. Des stations interactives sont à la disposition des enfants, on peut y écouter des interviews de différents chercheurs et voir notamment des sculptures hyperréalistes de Cro-Magnon créés par Elisabeth Daynès pour l’exposition. Ces sculptures nous montrent des ancêtres étonnement proches de nous.
